En partenariat avec la Commune de Saint-Laurent-en-Grandvaux, l’association Intentions pour la Terre, et la librairie Le Grenier Fort, l’EMIG propose une nouvelle soirée alliant ART & ENVIRONNEMENT :
L’APPEL DES LIBELLULES &
L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES
Projection-débat : entrée libre
Lecture Musicale : 12€ / 5€ – de 15 ans / réservation Office de Tourisme 03 84 60 15 25
19h00 – L’APPEL DES LIBELLULES projection-débat
Magali Crouvezier : conférencière
Film de Marie Daniel et Fabien Mazzocco, produit par Mauvaises Graines, le Conservatoire d’Espaces naturels Aquitaine, et la Salamandre
Tour à tour bêtes des profondeurs, prédatrices farouches et danseuses de haut vol, les libellules sont des êtres multiples dont la vie est aussi fascinante qu’inquiétante ! Bien qu’elles comptent parmi les premiers insectes apparus sur Terre, les voilà aujourd’hui menacées. Elles font face à un nouveau défi, celui de cohabiter avec notre espèce. Leur diminution n’est pas étrangère au mauvais état de santé de nos paysages et de l’un de ses éléments fondamentaux, l’eau. Nous intéresser à elles nous plonge dans une enquête au long cours où nous prenons peu à peu conscience du lien qui nous unit à elles.
20h00 : buvette & petite restauration
20h30 – L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES
Texte de Jean Giono
Patrice Zerbib : récitant, scénographie et décors
Nanou Duggan : soprano, mise-en-scène
Daniel Cortot : harpe, propositions musicales, conceptions vidéos
Adaptation et production Label – Arts.
« Beaucoup d’entre vous savent mon attachement à ce court roman, à l’image de son personnage : humble et vital. Il fait partie des murs de la librairie !
Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française :
HUMBLE adj. est la modification (v. 1120) des formes humele (1080), humle (v. 1120), emprunt au
latin classique humilis « bas, près de la terre » […] ; humilis dérive de humus « terre » (→ humus) »
Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française
« Mais la transformation s’opérait si lentement qu’elle entrait dans l’habitude sans provoquer d’étonnement. Les chasseurs qui montaient dans les solitudes à la poursuite des lièvres ou des sangliers avaient bien constaté le foisonnement des petits arbres mais ils l’avait mis sur le compte des malices naturelles de la terre. C’est pourquoi personne ne touchait à l’oeuvre de cet homme. Si on l’avait soupçonné, on l’aurait contrarié. Il était insoupçonnable. Qui aurait pu imaginer, dans les villages et les administrations, une telle obstination dans la générosité la plus magnifique ? »
L’Homme Qui Plantait Des Arbres (Jean Giono, 1953)